Chloé Bourquin
Titre officiel : Microscopie de localisation ultrasonore dynamique.
Titre vulgarisé : Des bulles plein la tête.
Je suis candidate au doctorat en génie biomédical à Polytechnique Montréal, sous la supervision de Jean Provost et Frédéric Lesage. J’ai effectué mes études d’ingénieur en France à l’ESPCI Paris, où l’accent était mis sur la recherche et sur les travaux pratiques, avant de rejoindre en août 2018 le laboratoire d’ultrasons de Jean Provost à Polytechnique Montréal pour une maîtrise recherche, puis pour un doctorat après passage accéléré.
Courriel : chloe.bourquin@polymtl.ca
Quelle a été votre méthode pour expliquer votre thèse en 3 minutes?
J’ai la chance d’avoir un sujet de recherche assez visuel et facilement explicable « avec les mains ». J’ai suivi ces derniers mois plusieurs formations en vulgarisation et en journalisme scientifique, qui m’ont aidée à prendre du recul et à comprendre comment conserver l’essentiel du sujet tout en racontant une histoire pour captiver l’attention du public ou du lecteur. Mon ami Charles Bruel, qui a participé au concours en 2019, m’a également aidée à trouver des idées inspirantes et à éliminer les parties superflues.
Comment votre sujet de recherche a-t-il été inspiré?
Durant mes études en France, j’étais très intéressée par les ultrasons et l’imagerie médicale. Une technique en particulier, la Microscopie de Localisation Ultrasonore (MLU), avait été développée dans un laboratoire de mon école et m’intriguait beaucoup : parvenir à réaliser in vivo des images du flux sanguin dans le cerveau entier avec une précision de 5 µm, c’était pour moi le futur des ultrasons ! C’est ainsi que je suis rentrée en contact avec Jean Provost, professeur d’imagerie médicale dans mon école, pour lui demander des conseils pour une maîtrise à l’étranger. Il m’a encouragée à postuler pour le laboratoire de Frédéric Lesage à Polytechnique Montréal, lui-même ayant fait ses études là-bas. Ce n’est que quelques mois plus tard, une fois ma candidature envoyée, que Jean m’a appris qu’il voulait fonder un laboratoire à Polytechnique Montréal basé sur la MLU, en la rendant dynamique pour mesurer des paramètres précurseurs de maladies neurodégénératives et sur lesquels travaille Frédéric. C’est grâce à cette combinaison de coïncidences que j’ai démarré en août 2018 ma maîtrise puis mon doctorat sur la MLU dynamique avec Jean et Frédéric.
Si vous deviez consacrer vos recherches à quelqu'un du passé, du présent ou du futur, qui serait-ce et pourquoi?
Je consacrerais mes recherches à mon père. Littéraire dans l’âme, il s’est toujours accroché pour être au courant de ce que je faisais dans les détails, comprendre les difficultés que je pouvais rencontrer dans ma recherche et relire mes travaux. Il a conservé un œil critique et bienveillant sur mes textes de vulgarisation et m’aide à les améliorer pour les rendre à la fois plus compréhensibles et accrocheurs!
3 mots-clés pour définir votre thèse.
Imagerie ultrasonore, Cerveau, Microbulles