Études

Isabelle Largillière

Isabelle Largillière

Titre officiel : Transfection cellulaire in vivo par irradiation laser femtoseconde médiée par nanoparticules plasmoniques.
Titre vulgarisé : De l’or contre la cécité

Isabelle Largillière

Je suis en 3ème année de doctorat en génie biomédical. Mon projet allie biologie et physique, plus spécifiquement l’étude de la rétine et la plasmonique (interaction entre le métal et la lumière). Mon directeur est Michel Meunier (Polytechnique Montréal) et mon co-directeur, Przemyslaw (Mike) Sapieha (Université de Montréal).

Le sujet de ma thèse est le développement d’un modèle in vivo d’un traitement de la dégénérescence maculaire lié à l’âge par optoporation. L’optoporation consiste à perforer la membrane cellulaire afin d’y faire entrer une molécule grâce à l’interaction entre des nanoparticules d’or et un laser.

Courriel : isabelle.largilliere@polymtl.ca

Quelle a été votre méthode pour expliquer votre thèse en 3 minutes?

La première étape était pour moi de découper le concept central qu’est l’optoporation en étape clés pour simplifier sa compréhension. Ensuite j’ai cherché à vulgariser mes différents objectifs de recherche. L’idée était que ma famille ou des amis qui ne connaissaient pas mon domaine puissent comprendre. Une des techniques qui m’a permis d’aider à la compréhension était de trouver des comparaisons avec des éléments du quotidien.

Comment votre sujet de recherche a-t-il été inspiré?

Mon directeur de recherche étudiait déjà ce phénomène depuis quelques années, après avoir découvert le principe de perforation sur du métal. Il a eu l’idée de remplacer le métal par des cellules afin de pouvoir faire rentrer des molécules è l’intérieur des cellules. Pour passer à une application in vivo, il fallait réfléchir à un organe où les techniques d’injections et d’irradiation étaient déjà développées. L’œil est alors apparu comme évidence pour y commencer des travaux.

Si vous deviez consacrer vos recherches à quelqu'un du passé, du présent ou du futur, qui serait-ce et pourquoi?

Je pense que je consacrerais mes recherches à Rosalind Franklin. Ses travaux sur l’ADN et sa découverte de sa structure en hélice a marqué l’histoire de la biologie. Malheureusement sa découverte est encore majoritairement attribuée à Watson et Crick. Encore aujourd’hui, si on recherche « découverte de l’ADN », les premiers résultats ne donne pas le nom de Franklin. J’aimerais donc pouvoir remettre en avant toutes ces femmes scientifiques qui ont été invisibilisées.

3 mots-clés pour définir votre thèse.

Optoporation; nanoparticules d’or; DMLA
 


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